Parmi les travaux de recherche d'EP-2, il y a, entre autres, les armes biologiques, les armes bactériologiques, la génétique, la médecine allant des vaccins aux prothèses en passant par les greffes.

Du côté de la médecine, les avancées varient selon les projets. Par exemple, la greffe d'un oeil est possible sur EP-2. Les greffes du visage sont parfaitement réussies et le patient peut retrouver presque 100% de la mobilité des deux côtés de son visage. Cependant les chercheurs n'ont pas, encore, trouvé de vaccins ou traitements miracles pour des maladies incurables.



Dès les premières années du projet, la création et la production des prothèses fut lancée. Toutes guerres ou missions  laissent derrière elles, leur lot de blessés de guerre. Pour les médecins et les scientifiques, il est évident que des militaires peuvent finir par être confrontés au pire : la perte d'un sens, d'un membre inférieur ou supérieur. Une fois amputé, le militaire doit pouvoir retrouver une vie normale. Indépendance, continuer à travailler au sein du projet, il faut tenir compte de nombreux critères. D'autres éléments dont ils ne maitrisent rien comme la tolérance de l'organisme par rapport à un corps étranger, se rajoutaient. Toutefois des grandes lignes de recherche furent décidés très vite. Les prothèses doivent être fonctionnelles et en plus, de remplacer un membre, améliorer les performances de l'individu.

Le choix des matériaux est rapide. La légèreté et la résistance du carbone et du titane en font des parfaits candidats pour des femmes et des hommes plongées dans la vie militaire. Certaines sont aussi réalisées en acier chirurgical par exemple pour les mains, lorsqu'il y a des restes amputés. Toutes les prothèses produites sur EP-2 possèdent un numéro d'identification qui est ajouté au dossier médical du patient concerné.

Pour les membres inférieurs, selon le type d'amputation, il existe
♦ La prothèse fémorale : Implantée au niveau du fémur, il s'agit de la solution choisie lorsque le patient ne possède pas ou plus de genou. Elle remplace donc le péroné, le tibia et les articulations du pied.
♦ La prothèse tibiale : Elle est uniquement utilisée lors de l'amputation de la partie inférieure du genou ou du tibia.
♦ Les pieds prothétiques : Il n'y a pas d'exemple type. Tout dépend du sport pratiqué, ceux utilisés pour les sports de combat différeront de ceux pour la course.

Pour les membres supérieurs, il existe
♦ La prothèse myoélectrique : Réservée à ceux ayant subi des amputations de bras et d'avant-bras, elle fonctionne grâce à capteurs placés sur des muscles. La contraction de ces muscles permet de commander la main. Certaines prothèses sont sans finition esthétique, d'autres ont la main recouverte d'un gant de silicone. La matière est travaillée de façon à ce que la couleur de la main ait exactement la même pigmentation que la peau du patient. Ce petit plus esthétique ne peut être que demander par un médecin et un psychologue. Il n'est pas rare que cela soit réservé aux militaires les plus jeunes qui se sentent trop différents de leurs camarades.
♦ La prothèse fonctionnelle : Plus légère qu'une prothèse myoélectrique, elle permet de retrouver l'intégrité physique du membre perdu. Le patient commande par exemple la flexion du coude, l'ouverture de la main. Au niveau du poignet, un système offre la possibilité de changer pour une main esthétique ou des outils (fourchette, pince etc). Cette prothèse tend à disparaître au sein du projet.

Maintenant, les recherches se concentrent sur les myoélectriques et les neuroélectriques sans avoir à passer par l'étape de la ré-innervation. Pour l'instant, les derniers essais ne sont qu'au stade de l'expérimentation. Ils sont réalisés pour ressembler le plus possible à un véritable bras. Un travail de longue haleine pour les équipes.

Point important : Les personnes habilitées à travailler et à recevoir les informations sur les prothèses, ne sont que des militaires ou gradés d'EP-2. En cas de projet créé par une personne externe, il devra passer l'approbation de l'équipe de recherche. Cette dernière est composée de concepteurs, électromécaniciens, biologiste-chimistes et chirurgiens. Les autres personnes suivant les projets sont les psychologues, les psychiatres, les anesthésistes et tous les professeurs de la section médicale qui peuvent ainsi transmettre le savoir aux élèves.